Cet art japonais magnifique consiste à réparer les céramiques brisées avec de la laque faite d’or. Le mot vient de « tsugu », réparer, relier, transmettre, donner de la valeur.

L’objet et son histoire sont dès lors uniques.
Sa valeur « d’origine » est dépassée. A celle-ci s’ajoute celles de ses lignes de failles, de ses cicatrices ainsi soigneusement travaillées.
Elles montrent l’accident et son dépassement.
A regarder le résultat nous sentons ce dépassement, l’emphase faite sur le tout, l’après de l’accident, son usage pour faire de l’objet, un objet « plus ».
A regarder un objet « Kintsugi », je ressens la dimension vivante de l’objet. Je trouve que c’est une très belle résonance avec certains parcours, un effet miroir à garder en mémoire pour les moments difficiles, les conflits, qui viennent solliciter nos failles.
Comment utiliser nos failles dans des circonstances difficiles ? pour nous réparer ? pour nous relier à soi et aux autres ? pour nous recon-naître de la valeur ?

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Bruno Lenoble, Post LinkedIn, Mars 2018

 

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